Les 970 000 logements anciens vendus en France l'an dernier représente un nouveau record.
C'est 14% de plus qu'en 2016 et 30% de plus que la moyenne décennale selon une étude du Crédit Foncier cette semaine. Pareil pour les nouvelles constructions avec 419 000 nouvelles biens, ce qui représente une augmentation de 14% par rapport à l'année précédente.
Le nombre exceptionnel de ventes est dû au très faible taux intérêt sur les prêts immobiliers, ainsi que diverses incitations gouvernementales pour aider les investisseurs et les primo-accédants.
La bonne nouvelle est qu'à part certaines villes comme Bordeaux ou Paris, les prix sont encore assez stables.
Pourtant, en y regardant de plus près, il existe trois marchés immobiliers en France qui suivent des tendances différentes:
- le marché de l'immobilier urbain est le plus dynamique, avec maintenant une réelle pénurie de biens à l'intérieur ou à proximité des centres villes entraînant la hausse continue des prix dans certaines villes.
- sur le marché du luxe des agents comme Sotheby's et Barnes enregistrent respectivement une hausse de 38% et 15% des ventes entre 2017 et 2016, peut-être du à l'effet Macron avec la suppression de l'ISF, ce marché se remet donc de la sous performance des années précédentes.
- dans les zones rurales, le stock de maisons à vendre reste toujours supérieur à la demande, ce qui laisse présager de bonnes opportunités pour les acheteurs, avec des prix souvent inférieurs à ceux de 2008.
Pour 2018, le volume des ventes devrait se stabiliser proche du niveau élevé de 2017.
Et avec le message «France is back» on s’attend à un regain d’intérêt d'acheteurs internationaux qui veulent profiter de la qualité de vie en France, ou échapper à l'incertitude générée par le Brexit – donc on peut espérer de belles perspectives en 2018 pour le secteur immobilier Français !